Fenêtres

 

 

Au moment de remplacer ou de faire installer des fenêtres, il faut prendre en compte que cette ouverture sur l’extérieur aura de nombreuses répercussions sur l’intérieur de votre habitation. Afin de vous aider à faire votre choix, nous allons répondre aux questions les plus fréquentes :

 

  • QUEL MATÉRIAU CHOISIR ?

Le bois a longtemps été le matériau privilégié pour un remplacement de fenêtres. Plus noble, il s’intègre facilement à tous les types d’habitations, qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines, tout en assurant une isolation thermique de grande qualité.  S’il reste une valeur sure et un produit haut de gamme, le bois est moins utilisé ces dernières années car son prix est plus élevé que d’autres matériaux et qu’il nécessite un entretien dans le temps. Il reste cependant conseillé dans de nombreux cas.

Les autres matériaux ont connu de nombreuses évolutions ces dernières années :

Si l’aluminium n’est pas un matériau isolant, les profilés à rupture de pont thermique lui permettent d’améliorer ce point et de se rapprocher des performances isolantes du Bois ou du PVC. La finesse des profilés (notamment de la gamme à ouvrants cachés) permet de gagner en luminosité et d’être à la pointe niveau décoration, tandis que sa résistance est idéale pour les grandes baies vitrées. L’aluminium offre de nombreuses possibilités de personnalisation (formes, coloris) et est beaucoup plus adapté à l’ouverture coulissante que le Bois ou l’Aluminium.

Le PVC, auparavant considéré comme un matériau de moindre qualité, est aujourd’hui plus résistant, plus isolant et plus fin qu’autrefois, ce qui lui permet d’être également adapté à tous styles d’intérieur. Il peut se décliner en de nombreuses formes et coloris (teintes imitations bois notamment), ne nécessite que très peu d’entretien et est désormais respectueux de l’environnement. Ces évolutions font du PVC le matériau ayant le meilleur rapport qualité/prix et le plus utilisé pour de la rénovation en région parisienne de nos jours.

D’autres menuiseries, dites mixtes, vous permettent de bénéficier des avantages de plusieurs matériaux, comme l’isolation du bois (intérieur) et la finesse de l’Aluminium (extérieur). Ces produits haut de gamme, sont adaptées aux habitations modernes et aux bâtiments basse consommation.

Certaines copropriétés imposent des contraintes strictes sur le type de matériau et les configurations à choisir lors d’un remplacement de fenêtres. Dans ce cas, la marge de manœuvre est réduite mais vous pourrez généralement décider de certaines options (type d’ouverture, vitrage).

 

  • QUEL TYPE DE POSE CHOISIR ?

La pose en rénovation :

Lorsque l’état du bâti existant le permet, la pose en rénovation est dans la grande majorité des cas le meilleur compromis. Elle consiste à déposer les anciens ouvrants ainsi que leurs ferrures, et à conserver le bâti existant, recouvert à l’intérieur par des ailes de recouvrement et à l’extérieur par des habillages si nécessaire. Ce type de pose est plus rapide (et donc moins couteux) que la dépose totale. Elle n’engendre généralement aucun dégât sur les pourtours intérieurs de la fenêtre et donc aucune reprise de maçonnerie, contrairement à la pose en dépose totale. Cependant, conserver le dormant existant engendre une perte de surface vitrée et donc de luminosité. Elle est donc déconseillée dans une minorité des cas, voire impossible en cas de dimensions très réduites ou selon le matériau existant.

La pose en dépose totale :

La dépose totale consiste à remplacer la menuiserie existante complète (bâti et ouvrants) et de reposer une nouvelle fenêtre à l’identique selon la configuration de celle-ci. Elle peut se faire en feuillure, mais aussi en applique ou en tunnel selon la configuration, lorsque des travaux sont effectués sur les murs autour des fenêtres ou dans le cas d’une construction/extension. Elle permet de ne pas perdre en luminosité, mais est plus onéreuse et nécessite des travaux complémentaires à la charge du client. Elle peut être déconseillée dans certains cas (présence de tapées de volets qui réduisent déjà la luminosité) voire impossible sans travaux effectués au préalable dans certains cas.

 

  • QUEL VITRAGE CHOISIR ?

Bien que le triple vitrage soit également adapté aux bâtiments basse consommation (BBC) ou encore en cas de construction neuve, le double vitrage reste la norme actuelle et est généralement largement suffisant pour répondre aux besoins d’une rénovation.

C’est pourquoi nous avons tendance à conseiller au client ce type de vitrage, tout en étant en mesure de vous fournir du triple vitrage sur demande.

Le choix du double vitrage dépendra également des besoins spécifiques de votre habitation mais aussi des pièces dans lesquelles vous comptez faire installer vos menuiseries.

Il se compose généralement de 3 chiffres (par exemple 4/20/4, qui est le double vitrage de série). Dans ce cas, le premier chiffre (4) indique, en millimètre, l’épaisseur du verre extérieur, le second chiffre (20) correspond à la lame d’air entre les deux vitrages tandis que le dernier chiffre, représente l’épaisseur du verre intérieur.

Selon vos besoins, ces épaisseurs peuvent varier afin que les doubles vitrages soient renforcés, que ce soit au niveau de l’isolation thermique et phonique, mais aussi contre l’effraction ou plusieurs niveaux de sécurité existent.

Vous pourrez également choisir des motifs imprimés afin par exemple de conserver l’intimité d’une pièce.

 

  • QUEL TYPE D’OUVERTURE CHOISIR ?

L’ouverture dite « à la française » demeure la norme dans la grande majorité des cas. Cette ouverture des battants vers l’intérieur permet une aération importante de la pièce tout en rendant possible son entretien par l’extérieur. C’est le type d’ouverture que nous préconisons lorsqu’aucun objet ne gêne son ouverture et dès lors que les dimensions sont adaptées. A cette ouverture peut se rajouter une option oscillo-battante qui vous permettra d’ouvrir la fenêtre en partie haute, idéale pour remplacer un ancien châssis basculant par exemple.

Dans certains cas, selon les dimensions et l’utilisation, une ouverture n’est pas nécessaire. Un châssis fixe, muni d’une aération en partie haute (obligatoire sur une menuiserie en cas d’absence de VMC dans l’habitation) peut être la solution.

L’ouverture à soufflet, uniquement en partie haute est elle adaptée pour les fenêtres de type sous-sol.

Enfin, les ouvertures coulissantes ou à galandage offrent de grandes possibilités d’ouverture sans avoir de contrainte à l’intérieur. A la mode ces dernières années, elles sont adaptées aux grandes baies vitrées mais présentent également quelques inconvénients selon leur configuration (isolation moindre, entretien par l’extérieur).